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vendredi 19 juillet 2024

Débatre Marie: Catholique vs Brahnamiste

Dernièrement, j'ai partagé une série d'échanges que j'ai eus avec une personne qui s'inscrit profondément dans la théologie Branhamiste. Et bien, récemment, il a partagé un nouveau point de contentieux entre leur système théologique et le système théologique catholique. Je cite le cœur de son opposition et j'y répondrai ci-dessous :

Ben-yamin Bashizi: "C’est seulement en 431, au concile d’Ephèse, que Marie a été déclarée “Mère de Dieu”. Après cela, on commença à lui donner différents titres comme: “Notre Dame”, “Reine du Ciel”, “Médiatrice”, “Celle qui secourt”, “Celle qui intercède”, “Mère de toutes grâces”, “Mère de l’Eglise”, et aussi “Celle qui a écrasé le serpent”, etc. etc. Beaucoup de ces désignations, qui se rapportaient à Christ, ont été transférées de Christ à Marie, et c’est la raison pour laquelle elles sont également antichrist."

Voici mes réponses:

1. Le Concile d'Éphèse en 431 (Théotokos = Mère de Dieu)

Le Concile d'Éphèse en 431 a proclamé Marie comme Théotokos, c'est-à-dire "Celle qui a enfanté Dieu" ou "celle qui porte Dieu" ou simplement, "Mère de Dieu" comme vous l'avait correctement indiqué. Cette déclaration visait à affirmer la nature divine de Jésus-Christ, en précisant que celui-ci est Dieu dès sa conception. Cependant, il est important de noter que le titre de Théotokos n'a pas été inventé lors de ce concile du 5eme siècle (AD 431), mais qu'il était déjà largement en usage bien avant 431. Par exemple, Saint Athanase d'Alexandrie, dans ses écrits au 4eme siècle (AD 360), utilisait ce terme pour décrire Marie. Dans son ouvrage contre les heresies Ariens, il appelle Marie, Theotokos à 4 reprises. En voici un example quand Il a écrit :

"He took flesh of the Virgin, Mary bearer of God [Theotokos /Mother of God], and was made man."

"Il a pris chair de la Vierge Marie, Mère de Dieu [Theotokos], et s'est fait homme." - Saint Athanase (AD. 360), Discours contre les Ariens, 3, 29.

Source: https://www.newadvent.org/fathers/28163.htm  

En outre, dans l'Évangile selon Luc, Élisabeth appelle Marie "mère de mon Seigneur" (Luc 1:43), ce qui est une reconnaissance explicite de son rôle unique et de l'identité divine de l'enfant qu'elle porte. Car le mot seigneur est cité 17 fois dans le chapitre premier de l'Evangile de saint Luc et à les 16 autre fois il est itulisé comme synonyme pour Dieu. Donc il est normale de comprendre que dans Luc 1:43, Seigneur fait aussi reference à Dieu incarnée en homme, à savoir Jesus Christ. Je recommende une video que j'ai faite dans le passé à ce sujet: "Marie, Mère de 'Dieu Avec Nous' (Emmanuel)" - voici le lien: https://www.youtube.com/watch?v=xQ8ZFVY8JNY&t=2s

2. Les Titres de Marie: Les divers titres donnés à Marie tels que "Notre Dame", "Reine du Ciel", "Médiatrice", etc., ont des fondements scripturaires et traditionnels. Ces titres reflètent différents aspects de son rôle dans l'histoire du salut et dans la vie de l'Église.

a) Notre Dame : Ce titre trouve ses racines dans l'Ancien Testament et les traditions du Proche-Orient ancien. Le terme "Notre Dame" peut être lié au titre de "Reine Mère" en Israël, connu sous le nom de Gebirah ou "Grande Dame". Dans la monarchie davidique, la mère du roi avait un statut élevé et était honorée comme la Gebirah. Par exemple, dans 1 Rois 2:19, Salomon fait asseoir sa mère Bethsabée à sa droite, un signe de grande estime et d'honneur. Puisque Jésus est présenté comme le successeur du roi David par Saint Luc lors de l'Annonciation de Gabriel (Luc 1:32-33), 

Luke 1:32-33  "Il [Jésus] sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin." 

Il en découle naturellement donc que Marie recevait sa vocation de mère du Roi d'Israël, aussi connut sous le nom de la "Gebirah" ou, en d'autres mots, "la (Grande) Dame". 

Le mot "Gebirah" (גְּבִירָה, gebı̂yrâh) apparaît six fois dans la Bible (voir eSword King James Concordance, H1377) : 1 Rois 11:19, 1 Rois 15:13, 2 Rois 10:13, 2 Chroniques 15:16, Jérémie 13:18, Jérémie 29:2. Selon l'encyclopédie Wikipedia , le mot "Gebirah" signifie: 

Version Anglaise [original]: "Literally translated, the title means '[Great] Lady', with the word being the feminine counterpart to gəḇīr (גְּבִיר), 'lord'. However, given that this title is most often attributed to a queen mother, the two have become synonymous, and therefore gəḇīrā is most often translated as 'Queen Mother'.

Traduction Française: "Traduit littéralement, le titre signifie '[Grande] Dame', le mot étant le pendant féminin de gəḇīr (גְּבִיר), 'seigneur'. Cependant, étant donné que ce titre est le plus souvent attribué à une reine mère, les deux sont devenus synonymes, et donc gəḇīrā est le plus souvent traduit par 'Reine Mère'". - Lien Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Gebirah

Donc appellé Marie, Notre Dame (Gebirah) n'est pas une invention sournoise mais un simple fait de l'histoire biblique, car les reine-Mère Juifs étaient appellé, Gebirah, i.e Dame. Et puisque Jésus est roi, sa mère est automatiquement une Gebirah, notre Dame.

Source érudite

  • Scott Hahn, "Hail, Holy Queen: The Mother of God in the Word of God"; 
  • Brant Pitre, "Jesus and the Jewish Roots of Mary: Unveiling the Mother of the Messiah"; 
  • Video produite par des protestants: "The Queen Mother in the Bible and Ancient Near East"  - lien youtube: https://www.youtube.com/watch?v=ZH_sLpLwG1c

b) Reine du Ciel : Cette expression trouve sa base dans l'Apocalypse (12:1), où Marie est souvent identifiée avec la femme couronnée d'étoiles. Le texte dit : 

"Un grand signe apparut dans le ciel : une femme vêtue du soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

Cette description est généralement interprétée comme une référence à Marie par les Catholiques et même quelques érudits biblique Protestants (Ben Witherington III; Chilton, etc.) car elle apparaît dans le ciel avec une couronne donc royauté dans le ciel, ce qui en fait logiquement la "Reine du Ciel".

c) Médiatrice et Intercesseuse: Je vais traité les 2 point ensemble puisqu'ils sont lié.

Il est important de comprendre que seul Christ est le médiateur d'une nouvelle et éternelle alliance:

Hébreux 9:15 : "Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l'héritage éternel".

Cependant, les croyants jouent leur rôle de médiation de différentes manières, non pas en établissant une nouvelle alliance, mais en parlant aux hommes de Dieu (par la prédication, la proclamation, l'exhortation), et en parlant des hommes à Dieu (dans la prière d'intercession). En bref, en faisant office d'ambassadeur pour Christ:

"Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!" - 2 Corinthiens 5:20

 Un des aspects de cette médiation c'est l'interecession. Par exemple, Saint Paul exhorte les croyants à être des intercesseurspar leur prière:

"Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces, pour tous les hommes" - 1 Timothée 2:1

"Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Évangile". - Éphésiens 6:18-19

Il est donc normale de voir les croyants comme des médiateurs/médiatrices, intercesseuses, intercesseurs de par leur prières et par le fait qu'ils soient des ambassadeurs, des réconciliateurs entre Dieu et les hommes. Certe, la sainte Vierge Marie ne saurait être soustrait de cette noble tâche de médiatrice et intercesseuse.

d) Celle qui secourt : Tous ceux qui sont appelés à être co-ouvriers avec Dieu (1Corinthiens 3:9) deviennent des secouristes. 
Les croyants sauvent les gens dans leur détresse et de leurs multiples maux. La Bible dit dans Jacques 5 que les croyants sauvent les égarés : 
"qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’égarait sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés." - Jacques 5:20 
Dans 1 Timothée, le prédicateur de l'évangile se sauve et sauve d'autres : 
"En persévérant dans ces choses, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent." - 1 Timothée 4:16
Dans Galates 6 et Romains 13-14, les croyants se soutiennent mutuellement en portant leurs fardeaux les uns des autres : 
"Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ." - Galates 6:2
"Accueillez celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions." (Romains 14:1). 
Tout ces textes montrent le role de sécoure que donnent les croyants au prochains. Par conséquent, la Mère du Seigneur, Marie, ne saurait être exemptée d'être une de ces secouristes, surtout qu'elle a été la première à secourir le monde en disant "oui" à Dieu et en nous donnant un Sauveur, Maranatha!

e) Mère de toutes grâces : Marie est la Mère de toute grâce pour deux raisons. 

Premièrement, parce que son Fils Jésus-Christ est le détenteur de toute grâce, car "la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ" (Jean 1:17). 

Deuxièmement, l'ange Gabriel, en annonçant son rôle futur de devenir la mère du Roi Jésus, la salue comme étant "Pleine de grâce" [charitoo] ou "celle qui a trouvé grâce" (Luc 1:28, 30). Donc, il n'y a aucune raison d'avoir un malaise à ce sujet.

f) Mère de l’Église : Si nous nous rappelons dans Apocalypse 12, Marie est introduite comme Reine du Ciel au verset 1, ayant une couronne et apparaissant au ciel. Elle est aussi présentée comme enfantant un Fils qui régnera sur le monde, le Messie (verset 5). Donc, elle est la Mère de Jésus le Messie, et elle est aussi présentée comme étant la mère de ceux qui croient et qui sont persécutés par le dragon, Satan, dans Apocalypse 12:17 : 
"Et le dragon, irrité contre la femme, s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus."
Ceux qui gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus sont évidament membre de l'Eglise, sont aussi appelé la postérité de la femme, la même femme qui enfantant le Christ Jésus (verset 5). Donc elle est la mère de Jesus, et aussi la mère de son corps mystique (la communauté de croyants), donc la mère de l'Eglise. On ne devrait pas ce tiré les cheveux pour cette appelation. D'après tous st. Jean lui me mêest à l'aise avec cette nouvelle forme de filiation spirituel (Jean 19:26-27).

e) Celle qui a écrasé le serpent : Pourquoi sommes-nous étonnés qu'elle ait écrasé le serpent ? N'est-ce pas le langage biblique de ceux qui parviennent à vaincre Satan ? 

Jésus dit aux disciples qu'il leur a donné,
"Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire." - Luc 10:19

Saint Paul dit aussi aux Romains que bientôt, 
"Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous !" - Romains 16:20
Pourquoi penser donc que la mère de notre Seigneur serait exemptée de cette expérience de victoire sur le diable, elle qui est l'image même du prémier chrétien, disciple de Jésus.

En conclusion: 

Je suis d'avis contraire à ceque vous avez posté ci-haut. La théologie catholique sur Marie est profondément ancrée dans la tradition biblique et une coherente réflection théologique par l'Eglise sur son rôle. Certe, nous differont sur nos interprétation des sainte écritures, mais divergence sur l'interpretation ne veut dire guerre que nos croyances manques de fondement biblique. Quand les divers titre mariale son bien comprise, on remarque qu'elle ne diminue en rien la centralité de Jésus-Christ, mais au contraire, elle éclaire et enrichit la compréhension du mystère de l'Incarnation et de la Rédemption en nous montrant comment nous devenons participants à la nature divine (2 Pierre 1:4). 

Par conséquent, ces titres et honneurs ne sont ni des exagérations ni des innovations, mais des reconnaissances appropriées du rôle unique de Marie dans l'histoire du salut, et une image de notre rôle de chrétiens dans l'histoire du salut.

samedi 15 juin 2024

Débat: Succession Apostolique (La Mort du Brahnamiste Franck Edward)


Suite à la mort du Branhamiste, Edouard Frank, un de ses coreligionnaires, Monsieur Ben, durant son éloge de sa vie publlié sur Facebook, fait une remarque peu flatteuse sur l'Église Catholique et sa doctrine de la succession apostolique ou tout simplement la succession de leadership dans l'Église. C'est dans ce cadre que ce dialogue ci-bas est intervenu. Je vous souhaite une belle lecture et j'espère que cela vous sera informatif.

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Ben-yamin Bashizi commente: " ... Malheureusement, des assemblées égarées du Message ont adopté la méthode catholique de succession, que les principaux meneurs appellent 'la relève, prendre la relève'. Frère Frank n'a jamais cru ni dit qu'il a relevé frère Branham. Au contraire, ce qu'il faut dire, c'est qu'il y avait une connexion entre le ministère de Branham et celui de Frank, mais chacun avait un mandat divin spécial et particulier."

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Eric Gatera réponds:

Ben-yamin Bashizi, C'est difficilement défendable votre proposition que "l'histoire de relève n'est pas l'affaire des vrais serviteurs dans l'Église de Dieu". Nous savons bien qu'à la mort de l'apôtre Judas, il a été succédé par l'apôtre Matthias (Actes des apôtres 1). Et la typologie biblique nous montre que dans l'Ancien Testament, ombre des choses à venir, le patriarche Moïse a été succédé par le patriarche Josué, le prophète Élie par le prophète Élisée, les rois d'Israël se sont succédé les uns aux autres, depuis le roi Saül, passant par David et les autres monarques en Israël et en Juda. Même les vizirs royaux se sont succédé dans le royaume de David (image du royaume de Dieu, donc l'Église) comme en témoigne Ésaïe 22 avec Éliakim. Ainsi, la Sainte Église Catholique n'a pas du tout tort sur sa doctrine de la succession apostolique.

Ben-yamin Bashizi réponds:

Eric Gatera, Hahahaha ! Je ne te savais pas sur mon parcours. Oui, tu as raison qu'il y a eu des séries de succession des rois et des prophètes dans l'Ancien Testament. Mais dans l'Église du Nouveau Testament, personne n'est chef des autres, pas même l'évêque, l'autorité la plus élevée de l'Église du Seigneur. D'ailleurs, une église locale n'est jamais un système d'un seul homme mais elle est dirigée par plusieurs évêques ou anciens. L'Église universelle n'a qu'un berger ou conducteur et c'est le Souverain Berger Jésus-Christ. Le Christ a un ministère qui n'est pas transmissible. Il n'y a pas de succession dans l'Église, mais Dieu suscite des hommes qu'il établit dans divers ministères et fonctions.

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Eric Gatera réponds:

Ben-yamin Bashizi Hahahaha, parfois j'y jette un coup d'œil. Quand l'honneur de la Sainte Église Catholique est en jeu, Facebook attire souvent mon attention. Hahahahaha

Point 1: En revenant sur le commentaire lié à la succession apostolique, je pense qu'on a une évidence néo-testamentaire qui appuie la proposition que vous avez avancée. Je l'ai d'ailleurs mentionné ci-haut, le cas de la succession apostolique après le décès de l'apôtre Judas par l'apôtre Matthias : 

Actes des apôtres 1:20, 26 "Or, il est écrit dans le livre des Psaumes : ... Qu'un autre prenne sa charge! ... Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres.

On voit aussi l'inquiétude de l'apôtre Paul qui cherche à assurer la succession de son travail apostolique: 

2 Timothée 2:2 "Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres."

 Donc, le Nouveau Testament montre que le ministère apostolique est transmissible, de Judas à Matthias, et de saint Paul aux hommes capables en passant par saint Timothée.

Point 2: Dans l'Église depuis son origine, il y a toujours eu des leaders qui étaient à la tête (chef) des autres. On le voit non seulement dans l'histoire, mais également dans les Écritures, car Dieu a placé les apôtres au-dessus des prophètes, etc. (1 Co 12), et la lettre aux Hébreux rappelle qu'ils ont eu des conducteurs, ce qui signifie clairement qu'ils ne se dirigeaient pas eux-mêmes, mais qu'ils avaient des leaders spirituels, donc leurs chefs (Hébreux 13:7). On sait aussi que dans l'Apocalypse de saint Jean, des messages furent envoyés aux anges des églises du Proche-Orient, Éphèse, Laodicée, etc. Clairement, ces communautés ecclésiales avaient des chefs, des leaders (Apocalypse 2).

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Ben-yamin Bashizi réponds:

Eric Gatera Des chefs hiérarchiques n'ont jamais existé ni à Jérusalem ni à Antioche, encore moins à Éphèse. Les apôtres et les anciens travaillaient ensemble et aucun ne régnait sur les autres. Pierre, en tant qu'ancien, s'adressait au reste des anciens comme à ses égaux. "Aux anciens comme moi..." 

1 Pierre 5:1 ''Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, ...

Quant à la succession, tu constateras que le remplaçant de Judas, Matthias, était un choix charnel, raison pour laquelle DIEU a dû appeler Paul à la place. Paul n'a jamais nommé Timothée successeur mais il l'exhortait en tant que co-ouvrier sur la manière de conduire les choses dans la maison du Seigneur. Il avait plus d'expérience que Timothée, Tite... Jamais dans la Bible et dans l'Église du Seigneur, on n'organisera un vote pour une succession comme on le voit dans les organisations humaines. 

Les 7 messagers des 7 âges de l'Église, car c'est de ça qu'il s'agit, ont été suscités et envoyés par Dieu lui-même de manière surnaturelle. Aucun vote de succession n'a été organisé pour Pierre, Paul, Irénée, Martin, Colomban, etc. Le premier vote organisé par les ecclésiastiques avec le gouvernement a eu lieu au 4e siècle avec la grande église organisée, la mère de toutes les églises organisées selon le style de la mère.

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Eric Gatera réponds:

Bonjour Ben-yamin Bashizi,

1) Vous dites, "Des chefs hiérarchiques n'ont jamais existé ni à Jérusalem ni à Antioche, encore moins à Éphèse.

Réponse : Le problème avec cette assertion, c'est qu'elle a été émise sans évidence. Nous savons au contraire, comme je l'ai mentionné ci-haut, que l'Église du Seigneur a toujours eu une structure hiérarchique dès ses origines primitives comme saint Paul le remarque dans 

1 Corinthiens 12:28, "Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues."

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2) Vous dites encore, "Les apôtres et les anciens travaillaient ensemble et aucun ne régnait sur les autres. Pierre, en tant qu'ancien, s'adressait au reste des anciens comme à ses égaux. "Aux anciens comme moi..." 

Réponse : Le fait de travailler ensemble n'exclut pas la présence d'une hiérarchie. Après tout, le Seigneur lui-même travaillait avec les Apôtres (Marc 16:20) et les chrétiens sont appelés 'co-ouvriers de Dieu' (1 Corinthiens 3:9), mais allons-nous dire que le Seigneur ne règne pas sur les apôtres et les disciples? 

Marc 16:20, "... Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.

1 Corinthiens 3:9, "Car nous sommes collaborateurs de Dieu; vous êtes le labourage de Dieu, l'édifice de Dieu.

Et le texte de 1 Pierre 5:1 non plus ne retire pas à saint Pierre son rôle de leadership dans l'Église du Seigneur. Après tout, nous avons fait des expériences similaires quand un chef de la nation s'adresse au peuple et les appelle ses concitoyens ou compatriotes ou même, 'my fellow Americans'. En aucun cas, ce reconnaître comme membre d'une société n'exclut le fait qu'il y ait une hiérarchie reconnue. N'oublions pas que même saint Paul a reconnu que saint Pierre (a.k.a. Céphas) avec 2 autres anciens étaient considérés comme des colonnes dans l'Église de Jérusalem, insinuant ainsi une hiérarchie. 

Galates 2:9, " ... Jacques, Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes."

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3) Vous dites aussi, "Quant à la succession, tu constateras que le remplaçant de Judas, Matthias, était un choix charnel, raison pour laquelle DIEU a dû appeler Paul à la place.

Réponse : Vous me demandez de constater que le remplacement de l'apôtre Judas par l'apôtre Matthias était charnel, et que l'apôtre successeur était saint Paul, mais votre assertion, une fois de plus, ne procure aucune évidence. Cependant, puisque vous m'avez demandé de constater, permettez-moi de faire 4 constats : 

A) Je constate plutôt, comme déjà cité auparavant, que la succession s'est faite en citant les saintes écritures, donc pas une œuvre de la chair : "Or, il est écrit dans le livre des Psaumes : ... Qu'un autre prenne sa charge!" ... Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres." - Actes 1:20, 26 

B) Et je constate encore que ce texte du choix de Matthias est précédé par le verset qui dit que les apôtres étaient dans une atmosphère de prière avant que saint Pierre cite les Psaumes ci-haut, donc ce n'était pas une œuvre de la chair : "Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la prière" - Actes 1:14 

C) Je constate aussi que le choix de l'apôtre Matthias s'est fait après avoir invoqué Dieu spécifiquement pour orienter le choix du successeur de l'apôtre Judas, donc pas une œuvre de la chair : "Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre lequel de ces deux tu as choisi" - Actes 1:24 

D) Et finalement, je constate que la méthodologie utilisée pour faire le choix était en accord parfait avec les saintes Écritures qui utilisaient le jet de sorts pour choisir entre deux alternatives : Lévitique 16:8; Josué 18:10; 1 Samuel 14:41-42; 1 Chroniques 24:5; et Jonas 1:7. Donc, une fois de plus, ce n'était pas une œuvre de la chair. 

Note : Je note donc que la succession apostolique est bien biblique puisqu'elle apparaît au premier chapitre du livre des Actes des apôtres avec la présence de l'apôtre Matthias qui succède à l'apôtre Judas. Je note aussi que saint Paul était aussi un apôtre, mais choisi dans des circonstances différentes. Il était un apôtre comme l'apôtre Barnabas car ils reçurent tous deux leur apostolat quand le Saint-Esprit les a choisis à Antioche et que l'Église les a mis à part et envoyés en mission apostolique (Actes 13:1-3). 

Les deux sont appelés apôtres (au pluriel) dans la suite, comme le démontre ce texte biblique : "Mais les apôtres, Barnabas et Paul, l'ayant appris, déchirèrent leurs vêtements et s'élancèrent dans la foule" - Actes 14:14 

J'en déduis donc que votre réticence contre l'apostolat de saint Matthias succédant à Judas ne tient pas quand on fait un sondage biblique et ne saurait être défendue bibliquement.

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4) Vous dites aussi, "un vote pour une succession comme on le voit dans les organisations humaines.

Réponse : Je ne pense pas que la méthodologie soit le cœur du sujet en discussion. Le Saint-Esprit peut inspirer la succession de diverses manières, par le jet de sorts (Actes 1), d'autres moyens surnaturels (Actes 13), et probablement d'autres manières. Le cœur du dialogue est d'abord d'admettre ce qui est évident dans les saintes Écritures, la succession apostolique existe et Actes 1 le démontre avec saint Matthias. La méthodologie appropriée peut être discutée séparément.

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5) Vous dites encore : "Les 7 messagers des 7 âges de l'Église, car c'est de ça qu'il s'agit, ont été suscités et envoyés par Dieu lui-même de manière surnaturelle.

Réponse : Sans entrer dans le débat interprétatif sur l'identité des 7 anges se trouvant dans les 7 Églises situées dans les cités d'Asie du 1er siècle. La Bible ne dit pas que ces 7 églises sont des âges. Le mot 'âge' est introduit artificiellement dans les textes bibliques par les défenseurs de la théorie des âges ecclésiaux. Je sais qu'Edward Frank en faisait partie parmi tant d'autres avant lui et après lui.

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6) Vous dites finalement, "Le premier vote organisé par les ecclésiastiques ensemble avec le gouvernement a eu lieu au 4e siècle avec la grande église organisée, la mère de toutes les églises organisées selon le style de la mère.

Réponse: Cette assertion ci-haut, une fois de plus, ne reçoit aucun traitement évidentiaire. Cependant, l'évidence historique est tout autre, car nous savons que la mention d'une succession apostolique en leadership dans l'Église de Jésus-Christ précède le 4ème siècle que vous avez mentionné:

ÉVIDENCE 1: On lit déjà au premier siècle (l'an 80 après J.C.) dans les écrits de saint Clément ce qui suit : 

"XLIV, 1.: Nos Apôtres aussi ont su qu’il y aurait des contestations au sujet de la dignité de l’épiscopat ; 2. c’est pourquoi, sachant très bien ce qui allait advenir, ils instituèrent les ministres que nous avons dit et posèrent ensuite la règle qu’à leur mort d’autres hommes éprouvés succéderaient à leurs fonctions. 3. Ceux qui ont ainsi reçu leur charge des Apôtres, ou, plus tard, d’autres personnages éminents, avec l’assentiment de toute l’Église."

Référence: 1 Clément 44:1-3 https://laportelatine.org/.../epitre-de-clement-de-rome...

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ÉVIDENCE 2: On lit au 2ème siècle dans les écrits de saint Irénée de Lyon (l'an 189 après J.C), dans son ouvrage "Contre les Hérésies; Livre 3, section 3", ce qui suit : 

"Ainsi donc, la Tradition des apôtres, qui a été manifestée dans le monde entier, c'est en toute Église qu'elle peut être perçue par tous ceux qui veulent voir la vérité. Et nous pourrions énumérer les évêques qui furent établis par les apôtres dans les Églises, et leurs successeurs jusqu'à nous.

"Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles, l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome ; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes :

"Donc, après avoir fondé et édifié l'Église, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est de ce Lin que Paul fait mention dans les épîtres à Timothée. Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres, l'épiscopat échoit à Clément." "À ce Clément succède Évariste ; à Évariste, Alexandre; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ; après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ; ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ; Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l'Église, depuis les apôtres jusqu'à maintenant, s'est conservée et transmise dans la vérité.

Référence: chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/http://www.theologica.fr/.../St.Irenee-de-Lyon_Traite...

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ÉVIDENCE 3: On lit aussi au 3ème siècle dans les écrits de saint Cyprien de Carthage (Lettre 69, paragraphe 3), ce qui suit : 

"Aussi, puisque l'Église seule a l'eau vivifiante et le pouvoir de baptiser et de purifier, celui qui dit que l'on peut être baptisé et sanctifié chez Novatien, devrait établir d'abord et montrer que Novatien est dans l'Église, ou la gouverne. L'Église en effet est une et ne peut, étant une, être à la fois dedans et dehors. Si elle est chez Novatien, elle n'était pas chez Corneille ; mais si elle était chez Corneille, qui succéda par une ordination légitime à l'évêque Fabien, et à qui le Seigneur, outre l'honneur épiscopal, a donné aussi la gloire du martyre, Novatien n'est pas dans l'Église, et ne peut pas être considéré comme un évêque, lui qui, au mépris de la tradition évangélique et apostolique, est sorti de lui-même et n'a succédé à personne. En effet, celui-là ne peut gouverner l'Église qui n'a pas été ordonné dans l'Église.

Référence:http://jesusmarie.free.fr/cyprien_de_carthage_lettres... 

...

Ben-yamin Bashizi réponds:

Tu es un très bon et grand chercheur. Ton exposé ci-haut démontre que tu le fais de tout cœur. Que le Seigneur fasse luire sa lumière sur toi ! De toutes ces évidences, je retiens que l'Église officielle avait déjà mis en place cette succession qui n'a fait que se pérenniser au cours des siècles. La petite église qui ne suivait pas ce grand courant religieux a été ignorée ainsi que son histoire. Lisez le Livre des martyrs de Fox, Les deux Babylones d'Alexandre Hislop et d'autres... Ils auraient touché cet aspect de succession apostolique que l'État soutenait absolument pour lui permettre de bien contrôler les bas peuples. La petite église s'organisait par le Saint-Esprit. Ils n'avaient aucun programme fixé ni hiérarchie pour leur donner des ordres à suivre. Ils s'attendaient au Saint-Esprit en tous. Ils étaient tous frères et sœurs, les anciens ne se prenaient pas pour des chefs. Et quand ils mouraient, d'autres continuaient sans une succession au sens humain protocolaire.

...

Eric Gatera réponds:

Si vous me permettez une dernière réflexion,

1) Quand vous dites : "La petite église qui ne suivait pas ce grand courant religieux a été ignorée ainsi que son histoire." 

Réponse : Comme cela fut remarqué ci-haut avec la lettre de St. Clément, la succession apostolique était déjà connue au 1er siècle (AD 80), soit environ 50 ans après la résurrection du Seigneur Jésus-Christ (AD 30). Il n'y a donc pas de raison de croire que cette petite église dont vous mentionnez soit différente de celle mentionnée dans la lettre de St. Clément, un leader apostolique de la sainte Église qui était sous d'intenses persécutions par les empereurs romains.

2) Vous dites : "Ils n'avaient aucun programme fixé ni hiérarchie pour leur donner des ordres à suivre." 

Réponse : Je crains encore que cette assertion ci-haut n'ait aucun appui biblique puisque nous savons déjà, comme informé ci-haut, que Dieu a mis premièrement dans l'Église les apôtres (1 Corinthiens 12), dans le livre des Hébreux on parle des conducteurs ou dirigeants qui sont des modèles à suivre (Hébreux 13), et le livre de l'Apocalypse s'adresse aux 7 anges (messagers) des 7 églises d'Asie, sous-entendant que ces messagers allaient diriger le troupeau sous eux selon les instructions reçues dans la révélation de St. Jean. Il est indéniable que la première Église, tout comme aujourd'hui, était dirigée et avait une hiérarchie (voir Galates 2 cité ci-haut).

3) Vous dites encore : "Et quand ils mouraient, d'autres continuaient sans une succession au sens humain protocolaire." 

Réponse : Mais nous savons maintenant que ceci est incorrect, car Actes 1 nous dit qu'à la mort de l'apôtre Judas, il fut succédé par l'apôtre Matthias. Les textes bibliques sont indéniables à ce sujet. On ne peut pas échapper à ce protocole biblique.

4) Finalement, vous me proposez : "Lisez le Livre des martyrs de Fox, Les deux Babylones d'Alexandre Hislop et d'autres... Ils auraient touché cet aspect de succession apostolique que l'État soutenait absolument pour lui permettre de bien contrôler les bas peuples." 

Réponse : J'aimerais bien, mais le souci est que les deux ouvrages référés apparaissent plus d'un millénaire après les événements de l'Église chrétienne primitive et ne sont pas écrits par des historiens de formation. Donc leur pertinence sur l'historicité du sujet en contention est nulle. C'est pour cela que je vous ai procuré la documentation primaire (primary source) venant du 1er siècle (St. Clément), 2ème siècle (St. Irénée) et 3ème siècle (St. Cyprien) quand j'ai argumenté mon cas, et non en me fiant à des sources secondaires discutables.

Par exemple, quelques recherches sur le net m'ont fourni les informations suivantes :

Livre des Martyrs de Fox :

  • Titre original : "Actes et monuments"
  • Auteur : John Foxe
  • Première publication : 1563 (donc écrit au 16ème siècle)

Les Deux Babylones :

  • Titre original : "The Two Babylons"
  • Auteur : Alexander Hislop
  • Première publication : 1853 (donc écrit au 19ème siècle)

Note : Aucun de ces deux auteurs n'a reçu de formation académique en histoire. On peut en déduire que si ces auteurs parlent de faits vécus dans leur propre temps, comme l'exemple de John Foxe qui relate les persécutions des protestants de son époque, cela peut être cru. Mais en dehors de leur époque, comme une réflexion sur l'histoire du christianisme à ses débuts comme tente de faire Hislop, cela doit être rejeté au pire, ou au mieux évalué avec une extrême prudence.

Parlant d'Alexander Hislop, même, Ralph Woodrow, un écrivain protestant interessé en histoire ancienne qui, au début, pensait qu'il était crédible, a fini après recherche des faits, à démontrer qu'il n'avait pas une méthodologie historique, a inventé beaucoup d'histoires, a créé une narrative anti-catholique sans évidence, et a cité partiellement les experts dont il fait référence dans son ouvrage, "Les Deux Babylones". Je vous recommande son évaluation érudite dans le lien suivant : https://www.equip.org/articles/the-two-babylons/

vendredi 20 janvier 2023

A Year In Review: Book Reading List 2022

The year 2022 is behind us. A new year has now dawned on us. The year 2022 has been filled with joy and pain, but in all these we express our gratitude to God for having been right there with us. Last year also marked a distinctive rite of passage for me to adulthood as I turned 40. I suppose in some way, I still looked at myself as a Young-Adult but I guess there is now no more reason to add any prefix to the word adult.

I have had the continuous opportunity to have my regular weekly Bible studies with the Living Word Association (LWA) which is an inter-denominational association which strive at understanding the Bible and practice its precepts. Since the advent of COVID, we have never been able to transit back to an in-persons gathering, we are still meeting virtually. This format has its share of challenges. But on the up side, we e-meet with people joining us from different regions including someone from a different continent. 

In my quest to better understand my faith, after completing the reading of the Bible and the Catechism of the Catholic Church, I turned to the official teaching documents of Vatican II. This came at the right time as the Church was celebrating in 2022 the 60th anniversary of the council Vatican II. One milestone I was able to achieve was the reading of the Four Constitutions of Vatican II, namely:

  1. Lumen Gentium which means 'Light of Nations'. It is the Dogmatic Constitution on the Church. 
  2. Dei Verbum which means 'The Word of God'. It is the Dogmatic Constitution of Divine Revelation.
  3. Sacrosanctum Concilium which means 'The Sacred Council'. It is the Constitution on the Sacred Liturgy.
  4. Gaudium et Spes which means 'Joy and Hope'. It is the Pastoral Constitution on the Church in the Modern World.
Now that I completed the reading of the constitution, I have the foundational understanding by which I will be reading the remaining Vatican II documents for this year which include: 3 Decrees and 9 Declarations. I have already read one declaration, Nostra Aetate, and I will be bulldozing through the remaining ones in due time, God willing. Reading what the Church says in its own words is so refreshing and so encouraging and it sounds at time quite different from what people out there says about the Church teaching. For example in Gaudium et Spes, I was gladly surprise to see the focus that the Church has of its own mission on earth while waiting for the return of our blessed Lord Jesus Christ:
"It is necessary never to lose sight of the fact that the objective of the Church is to evangelize, not to civilize. If it civilizes, it is for the sake of evangelization." - Footnote Part II, Chapter II, No.7. 

Now, back to the purpose of this post. As I do each year, I will be sharing the list of books I read in the year 2022. I have unfortunately been a bit undisciplined in my reading hence I read less book than in previous years, but there is also a human reason to it, I have been quite busy, in-ordinarily busy this year and It took me a bit by surprise. I will do better this year in organizing myself with the help of the Lord and be better focus this time in my priorities. Each book comes with a scoring metric. This scoring doesn't necessarily mean that the book was either perfect or poor. It simply reflects my enthusiasm at the moment of reading it based on the book content and the appeal of the writing style. These are the books that I read in 2022: 

Religious Books

Catholic Authors

1. "The Early Church Was the Catholic Church: The Catholic Witness of the Fathers in Christianity's First Two Centuries" by Joe Heschmeyer - (5/5)

2. "A Mighty Current of Grace: The Story of the Catholic Charismatic Renewal" by Alan Schrek - (5/5)

3. "Overcome By The Spirit: The Extraordinary Phenomenon That Is Happening To Ordinary People" by Francis MacNutt - (5/5)

4. "Deliverance from Evil Spirits: A Practical Manual" by Francis MacNutt - (5/5)

5. "The Healing Reawakening: Reclaiming Our Lost Inheritance" by Francis MacNutt - (4.5/5)

6. "The Practice of Healing Prayer: A How-To Guide For Catholics" by Francis MacNutt - (4/5)

7. "Pope Peter: Defending the Church's Most Distinctive Doctrine in a Time of Crisis" by Joe Heschmeyer - (4/5)

8. "Four More Witnesses In The Early Church: Further Testimony from Christians before Constantine" by Rod Bennet - (3.5/5)

Protestant Authors

9. "Bearing False Witness: Debunking Centuries of Anti-Catholic History" by Rodney Stark - (5/5)

10. "Preparing for the Glory: Getting Ready for the Next Wave of the Holy Spirit Outpouring" by John & Carol Arnott - (4.5/5)

11. "A Study of Effects of Christian Prayer on Pain or Mobility Restrictions from Surgeries involving Implanted Materials" by Randy Clark - (4/5)

12. "Strangers to Fire: When Tradition Trumps Scriptures" by Robert W. Graves - (3.5/5)

13. "Two Paradigms for Divine Healing: Fred F. Bosworth, Kenneth E. Hagin, Agnes Sanford and Francis MacNutt in Dialogue" by Pavel Hejzlar - (3/5)

Non-Religious Book

14. "Tearing Us Apart: How Abortion Harms Everything and Solves Nothing" by Ryan T. Anderson & Alexandra DeSanctis - (5/5)

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Overall, the year 2022 was a good year, though not without its share of challenges. See you for the next list in one year time, God willing.

mercredi 15 septembre 2021

Quéstion de Youtube: L'intercession de Marie et l' origine de l' Eglise Catholique

 Au mois de Janvier 2020, j'ai publier une version amateur repondant en bref au Pasteur Marcello sur ces vues lier à l'Eglise Catholique qui s'intitule, 'Réponse au Pasteur Tunasi sur Marie'. Quelque mois plutard, une personne portant le nom de Clotilde réagit à la video en soulevant une series de questions. Je retranscrit ci-dessous ces questions et mes réponses (avec quelque ajustement de forme) avec l'ésperance que ça pourait aussi aider ceux qui pourront avoir les même questions.

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Bonjour Clotilde. Permez moi de répondre aux questions poser dans l'ordre dans laquelle elles furent presenter: 1. "L'eglise primitive ne priais pas Marie" Il est important de comprendre que le mot prier signifie requête et non adoration. En vue de cette clarification, il y' a des évidences historiques qui montrent le contraire de ton assertion et en voici deux exemples qui nous viennent des premiers Chrétiens avant même que la Bible soit canonisé en l'an 393 (AD 393):

a) «Mère de Dieu, [écoute] mes requêtes ; ne nous méprise pas dans l'adversité, mais sauve-nous du danger »(Rylands Papyrus 3 [A.D. 350]).
b) « C'est pourquoi, nous vous prions, la plus excellente des femmes, qui vous glorifiez de la confiance de vos honneurs maternels, de nous garder sans cesse en souvenir. O sainte Mère de Dieu, souvenez-vous de nous, dis-je, qui nous vantons de vous et qui, dans les hymnes d'août, célèbrent la mémoire, qui vivra toujours et ne s'effacera jamais » - (L' Oraison sur Siméon et Anna 14 [A.D. 305]).

On voit bien que les prémiers chrétiens, bien avant même la canonisation de la Bible, demandaient à la sainte Mère, la vierge Marie, d'interceder en leur faveur.

2) "Rome ... la nommée CATHOLIQUE." Prémierement, Il ne faut pas confondre l'Empire Romaine et l'Eglise de Rome. Cette dernière fait reference à l'Eglise du Seigneur qui était à Rome (Romains 1:8, 15). Deuxiement, l'Eglise du Seigneur n'a pas été nommée Catholique par la Rome (les Romains), car le mot Catholique est d'origine Grec (katholikos) et non Latine qui etait la langue romaine. Et le mot 'Catholique' veut simplement dire 'universel', car l'Evangile du Royaume doit atteindre toute les nations, donc son universalité (Mathieu 24:14). Troisièmement et le plus important, la première fois que le mot 'Eglise Catholique' apparait dans un document historique, c'est dans les ecrits de St. Ignace qui fut l'êveque d'Antioche (la Turkie moderne) entre l'année AD 105-107 et non de l'êveque de Rome. St. Ignace fut martyrisé par l'empire Romaine pour sa foi en Christ. Je le cite:

« Partout où apparaît l'évêque, que le peuple soit, de même que partout où est le Christ Jésus, il y a l'église catholique." - Lettre à l'Eglise de Smyrne (daté entre AD. 105-107)

Il est donc faux et incorrect de dire que c'est la Rome qui a donné à l'Eglise du Seigneur le nom de Catholique. Il n'y a aucun fondement historique à celà!

3) A la question: "pourquoi tous les saints que vous prier sont tous des européens. Je n'ai jamais vu de Saints asiatique, américains ou africain." Au fait il y a toujours eu des saints dans tout les continent, inclut le continent Africains et celà depuis pres de 2000 ans. A titre d'exemple, St. Augustin parexample etait un Africain, il vivait à hyppo (l'Algerie moderne).

Tu trouveras même toute une liste des saints qui proviennent d'Afrique dans cette rubrique de Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_saints_chr%C3%A9tiens_d%27Afrique_du_Nord

4) A votre derniere remarque: "Une dernière chose: osée :4: 6. Tu me dira sûrement que tu une bible,mais.la lis tu?"

Oui je posede une bible et je fais aussi partie d'un groupe de lecture biblique hebdomadaire et celà depuis bien plus de 5 ans. On a même eu l'occassion de la lire completement en commun de la Genèse à l'Apocalypse une fois, et personnellement j'ai dejà lu ma bible dans son entiereté à 3 reprises. Je peux vous rassurer tres chère qu'il ne me manque ni de la connaissance des saintes Ecritures ni ne suis-je sur le chemin de la destruction et celà grâce à l'Esprit de Verité qui me conduit:

'Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité' - Jean 16:13
Merci pour vos questions et remarques.

Que Dieu vous benit.